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Favoriser la santé mentale au travail : le point de vue des travailleurs etdes gestionnaires de première ligne canadiens

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Mental Health / Canada

Favoriser la santé mentale au travail : le point de vue des travailleurs etdes gestionnaires de première ligne canadiens

Les gestionnaires ont besoin de formation pour composer avec les problèmes de santé mentale

TORONTO, le 21 juin 2011 /CNW/ - La santé mentale au travail représente un lourd fardeau financier pour les organisations canadiennes; or, une grande partie de ce fardeau est inutile, révèle une nouvelle étude menée par Morneau Shepell. Selon cette étude, l'intervention au moyen d'un programme d'aide aux employés se traduit par une amélioration de la santé mentale des employés et par une hausse de productivité, ainsi que par une réduction de 25 % des coûts entraînés par la perte de productivité.

« La santé mentale est un enjeu commercial pour les entreprises canadiennes, affirme Karen Seward, vice-présidente exécutive, Développement des affaires et marketing chez Morneau Shepell. Les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale ne sont pas à l'aise au travail et cela nuit à l'accomplissement de leurs tâches. Cependant, la plupart des gestionnaires ne reçoivent que peu de formation sur la gestion des employés qui éprouvent ce type de problèmes, ou alors pas du tout. Il y a décidément beaucoup de place pour l'information et l'amélioration. »

Dans le cadre de cette étude, intitulée Le PAE renforce la santé et la productivité et procure un bon rendement du capital investi, Morneau Shepell a recueilli des données à partir de 53 224 dossiers de clients du PAE qui ont été ouverts et fermés en 2010. Les données ont été collectées au moyen d'un sondage et les réponses proviennent des employés et de leurs personnes à charge bénéficiant d'un PAE.

Afin de conscientiser encore davantage les entreprises aux questions de santé mentale, Morneau Shepell a commandité le rapport intitulé Building Mentally Healthy Workplaces: Perspectives of Canadian Workers and Front-Line du Conference Board of Canada, publié hier. Ce rapport donne le point de vue des travailleurs canadiens sur leur environnement de travail et le degré auquel leurs employeurs favorisent leur mieux-être psychologique. Ce rapport signale que 44 pour cent des employés sondés déclarent avoir déjà été aux prises avec des problèmes de santé mentale, mais que seulement 26 pour cent d'entre eux sentent que leur superviseur gérait efficacement les problèmes de santé mentale, et que 44 pour cent des gestionnaires n'avaient jamais reçu de formation sur la gestion des employés aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Dans le cadre de son étude, Morneau Shepell a recueilli des données afin de mesurer quatre indicateurs de résultats : la santé physique en général, la santé mentale en général, la productivité et l'absentéisme. Voici quelques-uns des résultats :

  • Les employés ont déterminé que leur santé mentale s'était améliorée de 15 % après avoir obtenu le soutien du PAE.
  • L'intervention du PAE a mené à une réduction de 34 % des coûts associés à la perte de productivité.
  • Avant l'intervention du PAE, le coût de la baisse de productivité et des absences assumé par les organisations s'élevait à près de 20 000 $ par employé.

« La recherche a montré que les travailleurs souffrant de troubles dépressifs, plus particulièrement, peuvent avoir des pertes de productivité liées à la santé près de quatre fois supérieure à celles de leurs homologues ne souffrant pas de ces troubles, poursuit madame Seward. Ces coûts ont de graves répercussions sur les résultats financiers des entreprises. »

La Commission de la santé mentale estime que la maladie mentale coûte à l'économie canadienne 51 milliards de dollars par année en soins de santé, jours de travail perdus et interruptions de travail.

Madame Seward dit qu'en plus des PAE, de nombreux outils sont à la disposition des organisations. Il peut s'agir d'ateliers sur la santé mentale au travail, de services-conseils sur la conception de programmes pour résoudre ce problème, d'un programme de gestion de l'invalidité centré sur l'identification, le soutien et l'accès à des soins en santé mentale, d'analyses des demandes de remboursement de médicaments et d'indicateurs de développement durable qui proposent des tendances, des données de référence et des pratiques exemplaires en santé mentale, et du soutien aux gestionnaires. Il existe deux autres outils, offerts par l'entremise du PAE, soit le Programme de counseling de soutien au travail, un service facultatif axé sur la santé émotionnelle et mentale conçu pour aider les employés en invalidité de courte ou de longue durée à reprendre une vie saine et productive, et le Programme de soins de la dépression, un service amélioré fondé sur les services de counseling confidentiels.

Aujourd'hui, 75 pour cent des entreprises nord-américaines se sont dotées d'un PAE dans le cadre de leurs programmes d'avantages sociaux. Dans son étude, Morneau Shepell émet deux recommandations :

  1. Les organisations devraient établir un partenariat plus stratégique avec leur fournisseur de PAE comme première étape dans la réalisation du rendement sur leur investissement. Le fournisseur est en mesure de leur proposer des stratégies visant à utiliser les services de PAE de façon optimale afin d'économiser les coûts et de soutenir les priorités de l'organisation en matière de santé.
     
  2. Les organisations devraient également envisager une approche stratégique globale en matière de gestion des absences. Pour favoriser une présence constante au travail et prévenir des coûts et des répercussions négatives, les organisations devraient passer des programmes de gestion autonome des absences à des stratégies de gestion des présences alignées sur les objectifs d'affaires de l'entreprise, les objectifs de gestion des coûts, et les stratégies de mobilisation et de rétention des employés.

Plus tôt cette année, Morneau Shepell a mis sur pied un Comité consultatif sur la santé mentale formé de spécialistes en santé mentale de renommée internationale provenant de partout au Canada, et dont l'objectif est d'informer ses clients sur les solutions en matière de santé mentale au travail. Le DMartin Shain, membre du Comité consultatif, estime que le Canada pourrait économiser entre 3 et 11 milliards de dollars annuellement si les troubles de santé mentale causés par les actes des employeurs étaient prévenus.

Morneau Shepell

Morneau Shepell est le plus important cabinet canadien offrant des services-conseils novateurs en régimes de retraite et en assurance collective, des services d'impartition et des solutions liées à la santé et à la productivité au travail. De concert avec ses clients, la société élabore des solutions avant-gardistes qui s'intègrent à leurs stratégies d'affaires afin d'obtenir des résultats. Grâce à ses services-conseils en assurance collective, en santé, en régimes de retraite et en gestion de la santé, à ses solutions administratives et au programme d'aide aux employés de Shepell-fgi, Morneau Shepell aide ses clients à réduire leurs coûts, à améliorer la productivité au travail et à renforcer leur position concurrentielle en soutenant la sécurité financière, la santé et le mieux-être de leurs employés.

Fondée en 1962, Morneau Shepell sert désormais plus de 8 000 organisations de toutes tailles, des plus petites entreprises à certaines des plus grandes sociétés et associations en Amérique du Nord. La société, dont le siège social est à Toronto, en Ontario, possède des bureaux aux États-Unis et dans plus de 70 villes au Canada. Morneau Shepell inc. est une société cotée à la Bourse de Toronto (TSX). Pour un complément d'information, rendez-vous à : www.morneaushepell.com.

Pour plus de renseignements: Renseignements:

Jerry Amernic
416 284-0838
jerry@jerryamernic.com